Toute la tristesse du monde ne t’appartient pas

Sois triste et tais-toi. Partage la tristesse des autres, tu les soulageras un peu.

Sont-ce là des vérités ? Des croyances imposées ?

Il ne suffit pas de partager la tristesse pour l’atténuer … c’est l’ego qui nous ramène à ce besoin de lien, à la non-séparation. Et comme la séparation n’existe pas, la tristesse nourrit une illusion.

Etre triste nous rappelle différents besoins à combler : celui de reconnaissance, celui de lien, celui de sens, celui d’exister, …

Qu’en est-il vraiment alors ?

La tristesse est juste une émotion qui permet de faire de la place. Elle aide à pleurer quand est venu le moment de tourner une page. Un départ, une rupture, une mort, un changement de vie …

Elle accompagne la blessure de séparation, première blessure de l’âme.

A tous ceux qui se retrouvent assaillis par la tristesse,

Qu’ils comprennent son origine ou non,

Qu’ils la calment ou la renforcent,

Qu’ils la taisent ou la partagent,

A tous les travailleurs de Lumière qui souffrent de ce chagrin intérieur,

Permettez-vous de déposer.

Si vous ne parvenez pas à transmuter cette émotion, la tristesse devient une douce couverture qui vous rattachera au passé, vous maintiendra en lien avec la personne ou la situation de laquelle vous ne voulez pas vous libérer.

La tristesse vous rend prisonnier. Elle se glisse dans vos peurs et lentement vous creuse de l’intérieur. Et puis, il y a toutes ces mémoires de tristesse, celles qui en fin de compte de vous appartiennent pas. Elles sont l’héritage de malheurs passés comme si vous aviez signé un pacte de loyauté. Avez-vous signé ce pacte par lequel vous vous êtes engagés à perpétuer la tristesse pour ne pas oublier ? Oublier serait alors un acte de trahison, trahir les siens, trahir son passé.

Travailleurs de Lumière, la tristesse peut -être transmutée. Ne la détournez pas, ne vous l’appropriez pas, elle est et reste une émotion parmi d’autres, un message à passer. Ce message est simple : libérez, libérez-vous.

Cela revient à dire de vous détacher, de regarder l’horizon tout en sachant qu’il existe bien une route derrière vous. Cette route est celle empruntée par vos ancêtres, ils ne vous demandent pas de vous retourner mais plutôt de vous nourrir de leurs espoirs, d’aller de l’avant vers cet horizon toujours prometteur.

Là est le nouveau pacte à passer, non pas avec vos ancêtres car eux, ils savent. Voilà le nouveau pacte à passer avec vous-même.

Toute la tristesse du monde résulte de ces fardeaux du passé qui nous empêchent de nous accomplir. Ce n’est hélas pas dans la tristesse que nous parviendrons à aller de l’avant et à profiter du champ des possibles.

Et maintenant, c’est une question de choix. Quel pacte choisissez-vous ?

Comment se libérer de la tristesse ?

  • Délimiter sa tristesse et celle des autres.
  • Pratiquer l’EFT pour libérer la tristesse et nommer des besoins cachés.
  • Ecrire une lettre pour briser le pacte de loyauté.
  • Pratiquer la respiration sacrée (de pleine conscience, en inspirant espoir et amour).
  • Couper les liens d’attachement avec sa part de tristesse, avec toute situation ou personne qui engendre cette émotion en soi.
  • Pratiquer le Ho’Oponopono et vibrer l’Amour inconditionnel.
  • Limiter un temps de tristesse, libérateur puis revenir au présent et à la Vie qui nous traverse, dans l’amour de Soi et l’amour de la Vie.

 

Fanny Caufriez