Eclairage sur l’enfant intérieur

Il est ressorti de divers échanges lors de nos méditations un amalgame sur cette notion d’enfant intérieur.
Je vais ici expliquer dans cet article ce que j’ai compris sur ce sujet au fil de mes apprentissages.

Une partie de Soi oubliée

L’enfant intérieur, c’est la partie de Soi qui réclame toute notre attention pour voir ses besoins assouvis. Il réside au niveau du chakra sacré. C’est lui qui entretient l’étincelle de Vie qui nous pousse à l’action. Faut-il encore l’écouter. Au fil de notre croissance, nous avons appris comme le font les adultes, à taire cette partie de nous, même à l’oublier parfois pour survivre tout simplement. Il fallait nous adapter à notre famille, à nos cercles d’amis, à l’école, à la société.

Et pourtant, l’enfant intérieur frappe à la porte de notre conscience pour être accueilli. Cette partie du Soi sait ce dont elle a besoin, cette partie de nous sait ce qui nous rend heureux. Cette partie de nous nous invite à sortir de notre zone de confort car l’enfant intérieur est naturellement curieux, est naturellement confiant en la vie, en l’avenir.

Toutes les émotions sont messagères de cette partie de nous. Elles montrent combien nous avons négligé un tel besoin. C’est pourquoi, il est important de les accueillir, de les nommer et d’aller rechercher le besoin non comblé, le manque.

L’enfant intérieur peut prendre l’apparence de vous, étant petit(e) ou pas. Votre inconscient vous proposera l’image qui vous aidera le plus pour mieux comprendre vos besoins.

C’est en cela que le chemin peut sembler moins éclairci.

Et l’enfant du passé

Nous avons la possibilité de nous reconnecter à notre enfant intérieur, c’est-à-dire ce que l’on nomme le Soi profond. La méditation (visualisation créatrice) est un merveilleux outil pour cette reconnexion. Parfois, il faudra persévérer. Les masques, les protections mis en place par l’ego (dans le seul but de nous protéger, merci à lui !) sont tellement ancrées que l’enfant intérieur doit retrouver le droit de s’exprimer, voire même d’exister ! OSER ETRE.

Et puis, on peut aussi guérir des blessures activées au moment de l’enfance, toujours grâce à la visualisation créatrice. Et là, on prend le temps de retourner en Soi pour consoler notre enfant, cette fois l’enfant que l’on a été, l’enfant qui a été blessé à un moment donné. Celui-ci appartient au passé et il souffre encore. Il a transmis à notre Soi profond la souffrance liée au besoin non comblé. Il se distingue alors de notre enfant intérieur. Prenez conscience de toutes les souffrances non reconnues, non soignées transmises à votre Soi profond, à votre enfant intérieur. Vous comprendrez alors pourquoi tant d’émotions vous assaillent et vous dévastent. Vous comprendrez pourquoi à l’inverse, vous avez choisi (inconsciemment) de ne plus écouter du tout votre enfant intérieur trop mal en point.

Des soins complémentaires

Selon les thèmes proposés lors de nos méditations, nous nous réconcilions avec cette partie de nous (Soi profond) ou bien nous nous attachons à soigner l’enfant que nous avons été. Ces soins sont complémentaires et tellement porteurs de mieux-être.

Enfin, quel que soit le nom donné à tel ou tel principe, ÊTRE devient le terme essentiel (essence).

On pourrait bien débattre sur le sujet et les dominations attribuées par des chercheurs en psychologie ou psychanalyse. Je choisis cette notion d’enfant intérieur en toute conscience parce que grâce à lui, j’ai découvert mes besoins et mon être le plus profond. Comme un enfant curieux, je m’amuse à découvrir et décoder les messages de plus en plus clairs.

Je vous souhaite une lumineuse journée et clin d’œil à votre enfant intérieur qui peut se révéler un excellent guide sur le chemin des plaisirs de la vie !

Fanny Caufriez,
Coaching & Energy